Le Jardin basal d'Althéa : Le polyhandicap raconté aux enfants

 Texte de Concetta Pagano, Illustrations de Angélique Chopot

Pourquoi cette série de livres ?
Aujourd’hui en France, dans la littérature jeunesse, il n’existe pas (ou très peu) de livres sur le thème du polyhandicap destiné aux enfants. Le polyhandicap reste méconnu pour le grand public. Sensibiliser les enfants au polyhandicap, à la différence et à la tolérance, de façon ludique et pédagogique est l’un des principaux objectifs de ces livres, sans oublier le plaisir de la lecture tout simplement pour les enfants.

 Pour qui ?
Les livres ciblent un public d’enfants à partir de 5 ans.
Les fratries, les familles, les écoles, les établissements médico-sociaux.

Pourquoi le jardin basal ? 
Althéa est le prénom d'une déesse qui avait la particularité de soigner par sa bienveillance. Elle rencontre dans son jardin des animaux qui ont besoin de son aide et de son écoute. Elle est accompagnée de Clairette, une petite chouette savante qui éclaire Althéa sur les difficultés rencontrées par les animaux. Ce jardin est basal parce qu'il permet ,malgré leurs difficultés et leurs différences, une belle rencontre sans peur et sans préjugés.

 Quels sont les thèmes abordés ?
Chaque album est écrit au fur et à mesure, le scénario de chaque histoire se fait "de fil en aiguille" , j'écris spontanément l'histoire puis j'affine en imaginant la façon dont Angélique peut donner vie à chaque personnage. C'est une très belle rencontre aussi entre une autrice et une illustratrice, un peu par hasard, comme souvent et cette rencontre  a donné vie à ces albums. Le polyhandicap n'est pas un sujet facile à aborder et à illustrer mais les illustrations d'Angélique sont pleine de poésie et sont très "basales", ce que je souhaitais avant tout. Nous espérons qu'un jour un éditeur jeunesse nous tende une main et donne une chance à un sujet dont peu d'éditeurs ose parler. Nous parlons de société inclusive mais peut-être que contribuer à ce que les enfants polyhandicapés et leurs familles soient "visibles" aux yeux de la société serait un premier pas vers l'inclusion , il ne s'agit pas de faire de l'inclusion mais d'être inclusif dans notre façon de penser, de percevoir et d'accepter le polyhandicap.

N°1 - Les troubles neuro-visuels : La petite taupe qui ne voyait pas le bout de son nez
N°2 - Le toucher : Le petit hérisson qui voulait toucher et être touché
N°3 - L’alimentation : Le petit lapin qui mangeait de drôles de carottes
N°4 - Les appareillages : La petite tortue qui ne voulait plus de sa carapace
N°5 - La surdité : Le petit escargot qui avait peur de sortir de sa coquille 

Hors-série - La mort et le deuil : Petite Taupe est morte
N°6 - Les émotions : L’arbre aux quatre couleurs
N°7 - L’épilepsie : Le chat qui ne retombait pas toujours sur ses pattes
N° 8 - L’autostimulation : Le chien qui courait après sa queue
N°9 - Les apprentissages : Le petit poisson qui voulait apprendre à nager
N°10 - Grandir avec un handicap : La chenille qui voulait devenir papillon

Ce projet est soutenu par l'Association Internationale de Stimulation Basale
et Andreas Fröhlich, auteur de la stimulation basale.
Ils sont traduits et diffusés en Allemagne.
Les livres sont actuellement publiés à compte d'auteur sur CoolLibri.
Althéa est (toujours) à la recherche d'un éditeur jeunesse... 

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